Yalda Afsah, Vidourle, 2019, 10′ Yu Araki, Bivalvia: Act I, 2017, 20′ Christine Ayo, Ikoce: Volume I, 2020, 10’53” Agata Ingarden, The Arm, 2018, 4’41” Jelena Jureša, Ubundu, 2019, 17′ Lila de Magalhaes, Subterranean Tournament, 2019, 8’55” Rayane Mcirdi, One, two, three, 2019, 8’36” Jean Painlevé, Les Pigeons du square (The Pigeons of the Square), 1982, 26′ P. Staff, On Venus, 2019, 13′ Mona Varichon, 23 mars 2019, Gilets jaunes Acte XIX, 2020, 11′
The Birdcage gathers films and videos from the fields of contemporary arts and experimental documentary cinema. Curated by Lucas Morin, in correspondence with the Animal Kingdom film program curated by Filmvirus.
Memories of dancing conjure up stories of political resistance in Northern Uganda. An African football cup questions nation-building in post-colonial Paris. Meanwhile, unrest and injustice divide French society in its most public and most intimate spaces. The screening program The Birdcage looks at practices and ideas that bring communities together, and against one another. It also looks at how human-animal relationships come together with politics, questioning notions of agency, empathy, dependence, and coexistence on a daily basis. The invisible threat of a bull brings out a deeply-ingrained fear into the construction of masculinities. Pigeons in a square, cats on a roof, oysters at the bottom of the ocean, and a lost horse tell stories of love and companionship. Eviscerated snakes give a bleak outlook on a not-so-distant future where life is impossible. The Birdcage brings forward animals and the people who live with and around them, in order to rethink kinship and extend the scope of the social and the political.
For a few days, we talked about autumn leaves, Kanye West, sarcophagi, Pokémon, Instagram, and MRIs. We brought up notions of translation, fragility, innovation, religiosity, entertainment, and biology. We showed artworks by three artists living in the Paris area: Jimmy Beauquesne, Mahalia Köhnke-Jehl, and Mona Varichon. It’s a small group show with artists who didn’t know each other. The curator brought them together because they have visually and politically rich and generous practices that speak, each in their own way, about technology, language, and power.
Jimmy Beauquesne (b. 1992) lives and works in Ivry-sur-Seine. Mahalia Köhnke-Jehl (b. 1990) lives and works in Clichy. Mona Varichon (b. 1989) lives and works in Paris.
Pendant quelques jours, on a parlé de feuilles mortes, de Kanye West, de sarcophages, de Pokémon, d’Instagram et d’IRM. On s’est pas mal intéressé à la traduction, à la fragilité, à l’innovation, à la religiosité, au spectacle et à la biologie. Il y avait des œuvres de trois artistes qui vivent en région parisienne : Jimmy Beauquesne, Mahalia Köhnke-Jehl et Mona Varichon. C’est une petite exposition de groupe avec des artistes qui ne se connaissaient pas. Le commissaire les a invité parce qu’ils et elles ont des pratiques riches, généreuses, visuelles et politiques qui parlent, chacune à leur manière, de technologie, de langage et de pouvoir.
Jimmy Beauquesne (1992) vit et travaille à Ivry-sur-Seine. Mahalia Köhnke-Jehl (1990) vit et travaille à Clichy. Mona Varichon (1989) vit et travaille à Paris.
Jimmy Beauquesne, untitled, 2020, crayon de couleur sur papier & papier peint
Mona Varichon (haut) & Mahalia Köhnke-Jehl (bas)
Mona Varichon, Easter Sunday Service 4-21-2019, 2019, vidéo, 6′
Mona Varichon, Notre-Dame de Paris 4-15-2019, 2020, vidéo, 6′
Vue d’ensemble, Mahalia Köhnke-Jehl (bas), Jimmy Beauquesne (droite)
Mahalia Köhnke-Jehl, Cavity Case, 2020, plâtre et mousse
L’exposition to Thomas développe des récits d’attachement, de dépendance, de colère et de résistance à partir d’une histoire d’amour ordinaire. Elle est pensée comme une adresse à un amant du passé, un certain Thomas à la fois autobiographique et fictif qui pourrait avoir bien d’autres noms et d’autres genres. Les commissaires et les artistes investissent et transforment leur propre Thomas, le faisant surgir de leur histoire personnelle comme autant de chapitres d’un étrange roman à l’eau de rose. Les artistes prennent à bras le corps les émotions et la manière dont celles-ci sont profondément liées à des enjeux politiques. Jimmy Beauquesne, Simon Martin et Josèfa Ntjam offrent des réponses directes à l’invitation en réalisant leurs œuvres spécialement pour l’exposition. Ils et elles adoptent un ton résolument intimiste et se focalisent sur le sentiment amoureux. Les œuvres de Jesse Darling, de Marijke De Roover et d’Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, dotées d’humour ou d’autodérision, s’attardent sur la rencontre amoureuse – ce moment qui peut réveiller notre saboteur·se intérieur·e. Ilya Fedotov-Fedorov et Bady Dalloul se penchent sur les états d’impuissance et de perte de contrôle : le premier en figeant un acte brutal d’une violence inouïe, le second en examinant minutieusement la notion de destin, liant avec attention actes quotidiens, astres, et systèmes de domination.
to Thomas mobilise les luttes sociales et les subjectivités queer et minoritaires pour interroger la construction collective des émotions. Les œuvres de Dala Nasser et de Bassem Saad offrent une approche à la fois personnelle et politique. Adressées à des êtres chers, elles font usage d’éléments autobiographiques jusque dans les matières mêmes des sculptures pour évoquer le lien entre mémoire, soin et coercition. Enfin, prenant acte du fait que les émotions ne naissent et n’agissent qu’en relation avec le collectif, Olivia Hernaïz, Candice Lin et Hanna Zubkova ont choisi d’intégrer la question des conditions de travail dans leurs œuvres en répondant au contexte de l’exposition. Elles s’adressent à l’école et au centre d’art, à ses étudiant·e·s, et à celles et ceux qui y travaillent et les font vivre. Toutes questionnent le travail émotionnel et politique qui s’y opère au quotidien, et proposent des méthodes d’analyse, de survie et de résistance. Entre l’euphorie amoureuse, le deuil de la perte, l’impuissance, la colère et la rage, to Thomas est un ensemble de gestes profondément intimes. Souvent mises de côté – trop personnelles ou trop singulières, trop fortes ou trop désordonnées – les émotions permettent pourtant aux artistes et aux commissaires de rendre leur travail partageable et accessible, tout en explorant les régimes visuels et politiques complexes qui les déterminent.
L’exposition to Thomas a été réalisée dans le cadre de la programmation Emotional Labor, projet curatorial 2019/2020 de La Box_Ensa Bourges par les commissaires d’exposition Lucas Morin et Sasha Pevak.
Image de couverture : Jimmy Beauquesne, from Lucas, 2020, crayon de couleur sur papier, 20 x 30 cm. Courtesy de l’artiste. Produit par La Box – Ensa Bourges.
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, to Louisette, 2019-20, grès, peinture, acrylique, bois.
Olivia Hernaïz, L’Art & Ma Carrière, 2019, jeu de plateau, 50 x 50 cm ; bois, feutrine, aluminium, tabourets, dimensions variables.
Jimmy Beauquesne, untitled, 2020, crayon de couleur, 90 x 60 cm. Production Ygrec-Ensapc.
Hanna Zubkova, Biblioteka, 2020, dimensions variables.
Simon Martin, 14 h sur le lit, 2020, huile sur toile, 162 x 130 cm. Collection particulière.
Jesse Darling, Me and Thomas in the Sauna, 2020, impression sur papier, édition limitée à 25 ex., 42 x 30 cm.
Vue d’ensemble (Dala Nasser, untitled / Bady Dalloul, King of the System I & II)
Vue d’ensemble (Bassem Saad / Simon Martin / Candice Lin / Ilya Fedotov-Fedorov)
Ominous wires tear up quiet pastoral landscapes. Tragedies unfold where time seems to have stopped, destroying the very possibility of innocence. Forests harbor the darkest secrets and new queer idols arise from the wetlands. To mark the end of his year-long residency at Cité internationale des arts, artist Badr Ali joins forces with curator Lucas Morin to extend a modest invitation to six artists. Some crossed the artist’s path during his Paris stay, others share formal concerns with him. All make use of humor, some of them in an outwardly childlike manner, others with a much darker tone, to express their concerns, fears, and longings. They conjure up swirling knights, 3-D heads, green roses, empty houses, Greek vases, high fences, orange dogs, and ducks dabbling in ponds. Some are naive, others are threatening. Some are intimate and comforting, others echo the cruelest divides of our troubled times.
We would like to thank Bénédicte Alliot & Cité internationale des arts, Cecilia Granara, Tal Engelstein, Philip Tchernavskij, Michael Angland, and Alexandre Ansel.
Samuel Nicolle, Elagabalus, 2019, 60x15x20cm, acrylic paint, glass, flowers, water, food coloring, wood, ink printed on paper, plastic. Image Badr Ali
Julie Herry, A4 series, [Fox, 2017, & Rat, 2018], felt-tip pen on paper, 21×29.7cm – Kanaria, Papillon (Butterfly), 2018, glazed ceramic, 12x15x5cm. Image Badr Ali
Kanaria, installation view: Three Mushrooms, 2019 – Landscape with Dog, 2018 – Mont-Blanc, 2019. Image Badr Ali
Nathanaëlle Herbelin, Le pouvoir et ses petites perversités, 2018, oil on wood panel – Samuel Nicolle, Nadia Cassini, 2019, printed polyester. Image Badr Ali
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, Sadly too drunk for my horniness, 2019, dimensions variable, paper-mache, oil on cardboard, ink and graphite on paper. Image Badr Ali
Kristoffer Ørum, What the scanner saw II, 2019, 15x21x14cm, 3D and Inkjet print. Image Badr Ali
Marijke De Roover Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod
exposition duo commissariat de Lucas Morin & Sasha Pevak du 13 décembre 2019 au 25 janvier 2020 à La Box, Ensa Bourges
La programmation Emotional Labor ou Émotions au travail explore les potentiels politiques de l’amour et des émotions. Pour la première exposition du cycle, les artistes Marijke De Roover et Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod ont réalisé deux installations à l’humour politique et grinçant, où Céline Dion rencontre la Grèce antique dans un mélange d’écrans verts, de carton-pâte et de comédies musicales.
Marijke De Roover (1990, vit et travaille à Gand) joue et surjoue le régime émotionnel de la lesbianité, interrogeant l’amour, l’amitié, la famille et la procréation au prisme de relations intimes et politiques. Elle réalise une installation composée d’une série de « mèmes » sur plexiglas et d’éléments tirés de son opéra-performance Live, Laugh, Limerence. Ces œuvres racontent des histoires d’amour sans réciprocité, d’hétérosexualité ambigüe et d’états émotionnels imposés. En s’emparant de chansons pop qu’elle ré-écrit pour sa performance, Marijke De Roover les associe à de la « propagande de l’hétérosexualité obligatoire » et à de la « romance de supermarché », et invite à parcourir des univers émotionnels kaléidoscopiques qui échappent aux catégorisations. En travaillant avec la forme des mèmes, images-textes omniprésentes sur Internet, facilement réplicables et adaptables, l’artiste ajoute à ses récits une dimension anonyme, fictionnelle, et auto-dérisoire.
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod (1990, vit et travaille à Aubervilliers) fait usage de matériaux précaires pour produire des sculptures et des peintures à l’ironie mordante et à l’érotisme débordant. Avec une tendresse pour les cultures visuelles de son adolescence, il convoque aussi bien jeux vidéos, applications de rencontre gay et films Disney que les motifs récurrents de la France des rond-points dans laquelle il a grandi. Petits murets en béton et décors pseudo-grecs de jardins pavillonnaires composent les éléments d’un paysage homoérotique inattendu, décor pluvieux de drague, d’errance et d’attente. Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod fait s’entrechoquer styles, époques, idéologies et récits intimes dans un anachronisme farceur. L’artiste met en évidence des histoires aussi invisibles que le désir qui les anime est obsédant : il imbrique sexe, violence et politique là où on voudrait les séparer et les contrôler.
Marijke De Roover et Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod usent et abusent d’éléments autobiographiques qui nourrissent leurs récits et leurs œuvres, qu’il s’agisse de leurs désirs ou d’attestations Pôle Emploi, mêlant PMA et RSA dans un karaoké visuel cocasse et inquiétant. Pour l’exposition Emotional Labor, les deux artistes s’approprient les codes des cultures populaires, en détournent les objets et en analysent les effets, s’attachant à décortiquer la production invisible de nos régimes émotionnels.
Assistance technique : Jérôme Baujard, Olivier Ciré, Axel Decelle, Éric Guérin, Charlotte Thibault. Coordination : Véronique Fréjabue. Communication : Azelma de Grandmaison. Médiation : Manon Vallé, Marine Eigel.
Produit par La Box – Ensa Bourges et Renard – Arts visuels. Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles du Centre-Val de Loire, du Conseil régional du Centre-Val de Loire et de la Communauté d’agglomération Bourges Plus.
Emotional Labor, 2019, vue d’ensemble
Emotional Labor, 2019, vue d’ensemble
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut ne plaire à personne, 2019. Béton, résine, lampadaire, toile. Dimensions variables. Production La Box – Ensa Bourges.
Marijke De Roover, A Realistic Portrayal of Someone Using Love as an Escapist Drug, 2019. Série de huit impressions numériques sur plexiglas, bois.
Marijke De Roover, Drunk on Love by Rihanna, 2019, impression numérique sur plexiglas, 100 x 100 cm.
Marijke De Roover, Relationship status: OMG, please go away, 2019, impression numérique sur plexiglas, 100 x 100 cm.
De sinistres fils électriques déchirent de paisibles campagnes. Des tragédies surviennent là où le temps semble s’être arrêté, détruisant la possibilité même de l’innocence. Des forêts lugubres abritent de lourds secrets et de nouvelles idoles queer surgissent des marécages.
Pour marquer la fin de sa résidence d’un an à la Cité internationale des arts, l’artiste Badr Ali, en collaboration avec le curateur Lucas Morin, a invité six artistes à exposer dans son atelier. Certain.e.s ont croisé le chemin de l’artiste durant son séjour parisien, d’autres partagent des pratiques et des préoccupations formelles avec lui. Toutes et tous ont recours à l’humour, parfois d’une manière apparemment ingénue, parfois avec un ton bien plus sombre, pour exprimer leurs préoccupations, leurs peurs et leurs désirs.
Ils et elles évoquent des chevaliers tournoyants, des têtes en 3D, des roses vertes, des maisons vides, des amphores grecques, de hautes barrières, des chiens oranges, et des canards barbotant dans des étangs. Certaines de ces images semblent naïves, d’autres menaçantes. Certaines sont intimes et rassurantes, d’autres rappellent les fractures les plus âpres de nos temps troublés.
Merci à Bénédicte Alliot & toute l’équipe de la Cité internationale des arts, Cecilia Granara, Tal Engelstein, Philip Tchernavskij, Michael Angland, et Alexandre Ansel.
Samuel Nicolle, Héliogabale, 2019, 60 x 15 x 20 cm, acrylique, verre, fleurs, eau, colorant alimentaire, bois, impression sur papier, plastique. Image Badr Ali
Julie Herry, série A4, [Renard, 2017 & Rat, 2018], feutre sur papier, 21 x 29,7 cm – Kanaria, Papillon, 2018, céramique émaillée, 12 x 15 x 5 cm. Image Badr Ali
Kanaria, vue d’installation : Trois Champignons, 2019 – Paysage avec un Chien, 2018 – Mont-Blanc, 2019. Image Badr Ali
Nathanaëlle Herbelin, Le pouvoir et ses petites perversités, 2018, huile sur bois – Samuel Nicolle, Nadia Cassini, 2019, impression sublimée sur polyester. Image Badr Ali
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, Sadly too drunk for my horniness, 2019, dimensions variables, papier mâché, huile sur carton, encre et crayon sur papier. Image Badr Ali
Kristoffer Ørum, What the scanner saw II, 2019, 15 x 21 x 14 cm, impression 3D et Inkjet. Image Badr Ali
Nathanaëlle Herbelin, vue d’ensemble, huile sur bois : Haargazim, 2018 – Cyprès version 3, 2018 – Haargazim, 2018 – Brique version 2, 2018 – Château d’eau, 2018 – Beurre, 2017. Image Badr Ali
Vue d’exposition, Dabbling Duck, août 2019, Cité internationale des arts, Paris. Image Badr Ali
Vue d’exposition, Dabbling Duck, août 2019, Cité internationale des arts, Paris. Image Badr Ali
Vue d’exposition, Dabbling Duck, août 2019, Cité internationale des arts, Paris. Image Badr Ali
Taking an ordinary love story as its starting point, the exhibition to Thomas features multiple tales of attachment, dependence, anger and resistance. Presented as an imaginary queer romance novel, the exhibition is composed of ‘chapters’ written by individual artists and curators. This exhibition is addressed to a partially autobiographical, partially fictional, past lover; the titular Thomas who could also go by many other names. The works are presented as a series of dialogues between the artists and their imaginings of Thomas. Grounded in their personal experiences, particularly of queer relationships and friendships, the works connect intimate feelings to broader social issues.
to Thomas is the second exhibition of the Emotional Labor curatorial program which explores the political potential of love and emotions. The artists featured in this exhibition address supposedly ‘personal’ emotions, looking at the political factors which produce and shape them. Some works tackle these issues from an intimate angle, focusing on personal emotions and narratives of romantic love. Others explore how emotions are collectively constructed through social conflict, working conditions and the experience of being part of a minority. to Thomas highlights feelings of powerlessness, dependence and loss of control, while questioning whether these can have the potential to transform both personal and social relationships.
to Thomas is produced by La Box – Ensa Bourges, Ygrec – ENSAPC and Renard – Visual Arts. La Box – Ensa Bourges is supported by the French Ministry of Culture, the Centre-Val-de-Loire DRAC, the Centre-Val-de-Loire Regional Council, and the Bourges Plus Intercommunal Area.
Production manager: Jessie Morin. Production assistant: Charlotte Thibault. Coordinator: Véronique Fréjabue. Communications manager: Azelma de Grandmaison. Outreach officers: Manon Valle, Marine Eigel.
We would like to thank: Antoine Réguillon, Ferenc Gróf, Chloé Nicolas, Edwige Belair (Ensa Bourges); Guillaume Breton, Corinne Diserens (Ensapc); Gan Uyeda & Kristina Klochok (François Ghebaly Gallery); Guillaume Sultana (Galerie Sultana); Jérôme Poggi (Galerie Jérôme Poggi); Leonie Radine (Museum Ludwig); Michael Angland, Ali Atakay, Orestis Athanasopoulos Antoniou, Ali Cherri, Marijke De Roover, Tania Gheerbrant, Guslagie Malanda, Edwin Nasr; and the students of Ensa Bourges, specifically Hanna Kokolo, Anna Koutsafti and Jordan Roger.
Cover image: Jimmy Beauquesne, from Lucas, 2020, crayon on paper, 20x30cm. Courtesy the artist. Produced by La Box – Ensa Bourges.
Jesse Darling, Me and Thomas in the Sauna, 2020, inkjet print on paper, limited edition of 25, 42x30cm. Image François Lauginie.
Bady Dalloul, King of the System, 2019 (detail), wood, paper, ink on bone; frame 31×25.5x5cm, & three sections 14×11.5x2cm. Courtesy the artist and Galerie Jérôme Poggi. Image Francois Lauginie.
Candice Lin, Minoritarian Medicine, 2019, 4 ceramics plates ø20.5cm, 1 wooden cabinet 61x61x15.5cm, plants, glass, ceramics, glaze. Courtesy the artist and François Ghebaly Gallery. Image Francois Lauginie.
Ilya Fedotov-Fedorov, Centaurs of the War (detail), iron, 200x95x3cm. Courtesy the artist. Image Francois Lauginie.
Bassem Saad, There are still many labour hours to be spent in your physical presence at the Square (detail), 2020, digital print on aludibond, back brace, aluminum, 154x95x4cm. Courtesy the artist. Image François Lauginie.
Olivia Hernaïz, Art & My Career, 2019, board game, 50x50cm; wood, felt, aluminum, stools, dimensions variable. Courtesy the artist. Image François Lauginie.
Simon Martin, 14 h sur le lit (2pm on the bed), 2020, oil on canvas, 162x130cm. Courtesy the artist. Image François Lauginie.
Exhibition views, to Thomas, Feburary-March 2020, La Box – Ensa Bourges. Image credit François Lauginie.