The Birdcage

programme vidéo
commissariat de Lucas Morin
le 3 décembre 2020, à 18h
Goethe-Institut Thailand, Bangkok

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Yalda Afsah, Vidourle, 2019, 10′
Yu Araki, Bivalvia: Act I, 2017, 20′
Christine Ayo, Ikoce: Volume I, 2020, 10’53”
Agata Ingarden, The Arm, 2018, 4’41”
Jelena Jureša, Ubundu, 2019, 17′
Lila de Magalhaes, Subterranean Tournament, 2019, 8’55”
Rayane Mcirdi, One, two, three, 2019, 8’36”
Jean Painlevé, Les Pigeons du square, 1982, 26′
P. Staff, On Venus, 2019, 13′
Mona Varichon, 23 mars 2019, Gilets jaunes Acte XIX, 2020, 11′


The Birdcage (La cage à oiseaux) est un programme de vidéos et de films issus de l’art contemporain et du cinéma documentaire expérimental.
Programmation par Lucas Morin, en correspondance avec la programmation Animal Kingdom de Filmvirus, dans le cadre du festival A House In Many Parts.

Dans le nord de l’Ouganda, des souvenirs dansés font remonter à la surface des récits de résistance. Une coupe de football africaine et populaire remet en question les constructions nationales dans le Paris post-colonial. Dans le même temps, des injustices toujours plus nombreuses troublent une société française fragmentée aussi bien dans ses espaces publics que dans son intimité. La programmation The Birdcage s’intéresse à des idées et à des pratiques qui souvent rassemblent, mais aussi divisent et cloisonnent. Le programme s’intéresse particulièrement à la manière dont les relations entre humains et animaux croisent les enjeux politiques, remettant en question des notions telles que le pouvoir, l’empathie, la dépendance et le vivre-ensemble. La menace invisible d’un taureau fait surgir une peur enracinée dans la construction des masculinités. Des pigeons dans un square, des chats sur un toit, des huîtres au fond de l’océan et un cheval perdu racontent autant d’histoires d’amour, d’amitié et de coexistence. Des serpents éviscérés offrent l’aperçu lugubre d’un avenir pas si lointain où la vie serait devenue impossible. The Birdcage met en avant les animaux, ainsi que les personnes qui vivent avec et autour d’eux, afin de repenser la notion de communauté et étendre le champ du social et du politique.

The Birdcage

screening
curated by Lucas Morin
December 3rd, 2020, at 6pm
Goethe-Institut Thailand, Bangkok

en français
download the screening handout


Yalda Afsah, Vidourle, 2019, 10′
Yu Araki, Bivalvia: Act I, 2017, 20′
Christine Ayo, Ikoce: Volume I, 2020, 10’53”
Agata Ingarden, The Arm, 2018, 4’41”
Jelena Jureša, Ubundu, 2019, 17′
Lila de Magalhaes, Subterranean Tournament, 2019, 8’55”
Rayane Mcirdi, One, two, three, 2019, 8’36”
Jean Painlevé, Les Pigeons du square (The Pigeons of the Square), 1982, 26′
P. Staff, On Venus, 2019, 13′
Mona Varichon, 23 mars 2019, Gilets jaunes Acte XIX, 2020, 11′


The Birdcage gathers films and videos from the fields of contemporary arts and experimental documentary cinema.
Curated by Lucas Morin, in correspondence with the Animal Kingdom film program curated by Filmvirus.

Memories of dancing conjure up stories of political resistance in Northern Uganda. An African football cup questions nation-building in post-colonial Paris. Meanwhile, unrest and injustice divide French society in its most public and most intimate spaces. The screening program The Birdcage looks at practices and ideas that bring communities together, and against one another. It also looks at how human-animal relationships come together with politics, questioning notions of agency, empathy, dependence, and coexistence on a daily basis. The invisible threat of a bull brings out a deeply-ingrained fear into the construction of masculinities. Pigeons in a square, cats on a roof, oysters at the bottom of the ocean, and a lost horse tell stories of love and companionship. Eviscerated snakes give a bleak outlook on a not-so-distant future where life is impossible. The Birdcage brings forward animals and the people who live with and around them, in order to rethink kinship and extend the scope of the social and the political.